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Novembre 1968. Le nouveau chancelier d’Allemagne assiste à un congrès politique. Une jeune inconnue se faufile derrière son siège et vlan, elle lui assène une gifle magistrale. Cette téméraire rappelle ainsi au monde entier que Kurt Georg Kiesinger était un haut responsable du IIIe Reich, et qu’il doit payer pour ses crimes. Beate Klarsfeld n’en est qu’à son coup d’essai. Elle a tout manigancé avec Serge, son mari. C’est lui l’historien, marqué dans sa chair par l’Holocauste, qui lui a fait ouvrir les yeux sur les horreurs du nazisme. Ensemble, ils ne vont cesser de pourfendre les responsables des persécutions contre les Juifs pour qu’ils soient traduits en justice. De la traque de Klaus Barbie à celle de Kurt Lishka, en passant par la rédaction du Mémorial de la déportation qui recense les noms des milliers de déportés partis de France vers les camps, nous accompagnons ce couple aussi soudé qu’obstiné, qui jamais, jamais ne renonce. Parce que les actions de Serge et Beate Klarsfeld ont ponctué toute son existence et inspirent son travail d’écrivain, Rachel Hausfater a voulu rendre hommage à ce couple extraordinaire, au sens propre du terme. Un roman qui nous enjoint à ne jamais laisser triompher les assassins, et à ne cesser de combattre l’antisémitisme.
LIRE UN EXTRAIT
RACHEL HAUSFATER habite et écrit à Paris. Elle a longtemps enseigné l’anglais dans un collège de Bobigny. Elle se consacre dorénavant à l’écriture et aux rencontres avec ses lecteurs. Elle est l’autrice d’une quarantaine d’ouvrages, des romans comme Yankov (Thierry Magnier) ou Non au désespoir, Mordechaï Anielewicz et Beate et Serge Klarsfeld, non à l'impunité (collection "Ceux qui ont dit non", Actes Sud jeunesse).
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