Comment je me suis débarrassé de ma mère

Comment je me suis débarrassé de ma mère

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Gilles ABIER
Comment je me suis débarrassé de ma mère
Adolescent
Dès 14 ans


Cinq nouvelles incisives qui malmènent les clichés sur l’amour maternel et filial.

 

Une mère possessive au point d’éloigner toutes les petites amies de son fils. Une autre dévorée d’ambition prête à tout pour que sa fille devienne championne de tennis. Celle intrusive au point de pourrir la vie sociale de son rejeton sur Facebook. Mais aussi un fils agacé et méprisant qui a honte de sa mère... Des personnages qui se croisent et se retrouvent au fil des nouvelles. Une écriture jubilatoire et mordante, tant l’adolescence peut parfois se montrer impitoyable.

 

 

INTERVIEW GILLES ABIER :

 

Vous avez choisi la forme du recueil de nouvelles. Cela fait d’ailleurs écho à un précédent titre publié déjà aux éditions Actes Sud Junior, Accrocs. Pourquoi ?


J’aime l’écriture de textes courts. J’aime cette concentration d’émotions, la précision que cela implique, ce besoin d’aller à l’essentiel dans le récit. Et puis, je prends plaisir à bousculer le lecteur en l’emmenant là où il ne s’y attend pas. Quand la fin le surprend. Ce qui me paraît plus facile à orchestrer sur une forme courte.
Je suis d’ailleurs reconnaissant à François Martin, mon éditeur, de prendre le risque de publier un second recueil de nouvelles pour adolescents.

 

Ce titre assez provocateur, Comment je me suis débarrassé de ma mère, laisse imaginer une vision noire, tout du moins conflictuelle du lien familial. Est-ce le cas ?


Disons que la famille est un terrain de jeu incroyable pour un auteur. Entre autres parce qu’elle nous est imposée à tous. On ne choisit pas ces gens avec qui on va démarrer dans la vie, ceux avec qui on va tracer un chemin qui orientera notre existence. Et peu importe qu’on se comprenne, qu’on s’apprécie, qu’on s’aime ou pas, ou même qu’on se sépare, nos parents sont là pour la vie, nos enfants aussi. Parfois ça se passe bien, parfois ça se passe moyen, parfois ça se passe mal.
J’ai volontairement choisi des jeunes qui, à un moment donné, sont confrontés à l’examen du lien qui les unit à leur mère. Le rompre ou continuer ? Et si continuer, à quel prix ?
C’est un choix purement dramatique, aucunement un constat généralisé de la famille. Juste une envie de jouer avec l’interdit. De manière générale, il faut attendre d’être adulte pour avoir le droit de ne pas aimer sa mère. De pouvoir l’affirmer et d’être entendu. Un ado ne sera pas pris au sérieux.
On dira que c’est normal. Qu’il fait sa crise.
Mais l’adulte n’est pas toujours celui qu’on croit…


“Un conseil ! N’accepte jamais ta mère comme amie sur Facebook. Même si elle te fixe avec insistance pendant le dîner après t’avoir demandé si tu as bien reçu son invitation. Prétends que tu n’es pas sur ton profil vingt-quatre heures sur vingt-quatre ou que tu l’as zappée par inadvertance… Dis n’importe quoi, mais ne clique pas !”

GILLES ABIER est né en 1970 à Paris. Son premier roman, Fausses compagnies, est publié chez Actes Sud en 2000.

Chez Actes Sud Junior, il est l'auteur des romans : Amour mortel, J’me sens pas belle, Noël au placard, Un départ en fanfare,  Calicia, 7 ans, magicienne, La chasse à l'amoureux , Le nouveau roi de France, Comment je me suis débarrassé de ma mère, Stéréotypes et Le tome 1 d'une nouvelle série, La famille sanspeur-sansreproche - ça déménage !

Ainsi que l'album Le Roi Lune, illustré par Victorial Roussel.

Il est également le traducteurs des romans de Stacey Matson (Ma vie de (grand et parfait) génie incompris et Scènes de ma vie d’artiste (génial !) incompris), toujours chez Actes Sud jeunesse.

Il vit dans la région bordelaise.



http://www.gilles-abier.fr


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